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La musicothérapie utilise des sons et des rythmes. Cela permet d’augmenter la créativité ou de faciliter le traitement de certains problèmes de santé. Elle peut aussi améliorer le dynamisme et les capacités cognitives. Cela est dû à l’effet qu’elle a sur le système nerveux central. En effet, la musique active la production de dopamine, qui aide à la réparation des neurones. Cela permet la plasticité cérébrale.

La plasticité cérébrale est la réorganisation fonctionnelle des structures cérébrales. C'est-à-dire, si une partie du cerveau ne peut pas être utilisé pour une action donnée, avec le temps, elle sera "remplacée" pour être utilisé dans un autre domaine. Elle crée donc un remodelage permanent en fonction de l'expérience et de la capacité de chacun. La plasticité des connexions entre neurones entraînent la plasticité cérébrale. En effet, avec l'apprentissage, de nouvelles connexions entre neurones se feront et il y aura de nouvelles transmissions des messages nerveux.

 

                                                                           Disposition des lobes cérébraux

                                                                           

     http://files.tpeinfluancemusique.webnode.fr/200000363-d4258d51f1/500px-lobes-of-the-brain-nl-svg-fre-1.png

Sur l'image ci-dessus, nous pouvons remarquer la proximité des aires et lobes cérébraux. Cela permet la transmission du message nerveux entre les neurones du même lobe mais aussi entre les différents lobes. Cette transmission s'appelle la transmission synaptique, car elle s'effectue au niveau des synapses. Le message nerveux arrive au niveau du neurone pré-synaptique et les neurotransmetteurs (qui contiennent le message nerveux) se stockent dans des vésicules. Les vésicules fusionnent ensuite avec la membrane et viennent se placer dans les récepteurs à sérotonine. Ici, les neurotransmetteurs sont transmis et le message nerveux continue de circuler entre les différents neurones, tandis que les vésicules reviennent au niveau des transporteurs de la sérotonine pour récupérer d'autres neurotransmetteurs.

                                                                                                                     Transmission du message nerveux, transmission synaptique

http://a133.idata.over-blog.com/5/51/46/99/Transmission-Synaptique.JPG

Maintenant que nous avons expliquer les effets de la musicothérapie dans le cerveau, voyons ce qu'il en est de la pratique et de ses bien-faits au quotidien.

Il existe différentes techniques de musicothérapie, elle s’adapte aux patients. Elle peut aider à tout âge, c’est-à-dire du monde prénatal, jusqu'à la vieillesse.

La différence de ces techniques de musicothérapie, se fait sur les facteurs. En effet, certaines sont orientées sur des paramètres variables : un instrument de musique, un rythme, des musiques enregistrées. Ou encore, d’autres qui se concentrent plus sur l’expression corporelle, le travail vocal…

 

C’est pourquoi, la musicothérapie existe sous deux formes pour pouvoir répondre aux besoins de tous. La musicothérapie active et la musicothérapie réceptive.

 

C'est donc par la pratique de la musique et du chant que l'on peut se rendre moins timide car on laisse nos envies s'exprimer, sans penser aux regards des autres. De plus, pour améliorer la motricité d'une personne, ou pour lui apprendre à marcher le plus indépendamment possible, on utilise le rythme de la musique qui permettra à la personne de s'adapter. Elle sera ensuite habituée à exécuter ces mouvements lorsqu'elle entendra cette musique et cela deviendra presque un automatisme et les aires motrices cérébrales se développeront.

Aujourd’hui, la musicothérapie peut être utilisée par tous. Généralement, ce sont les personnes voulant sortir de leur isolement, qui ont des difficultés à communiquer qui en pratique. Mais aussi chez les enfants autistes, où les stimuli sonores permettent de réduire l’anxiété et d’avoir une meilleure confiance en soi. Le chant permet d’améliorer l’articulation et le contrôle de la respiration.

Démarche :

Pour l’utilisation de la musicothérapie, il faut suivre une démarche très simple afin d’optimiser l’efficacité de celle-ci.

On procède d’abord à une première évaluation pour se rendre compte des besoins de l’individu et de déterminer sa réception à la musique. Le patient doit chanter, faire des rythmes, de la musique, même si elle n’est pas bien jouée, il fait comme il le souhaite. Le musicothérapeute passe ensuite à la deuxième étape. Il lui fixe des objectifs à court terme permettant de planifier les activités musicales et voir si l’individu réagit mieux à la musicothérapie réceptive ou active. Le thérapeute procède donc à l’étape finale, la pratique de la musicothérapie.

Il faut toutefois faire attention lors de la pratique de la musicothérapie réceptive, il ne faut pas pratiquer sans consulter un spécialiste au préalable. En effet, le rythme de la musique peut également avoir un effet néfaste sur le corps humain, et son comportement. En effet, quand nous écoutons une musique, les battements du cœur se mettent en rythme, donc si la musique est trop rapide, le patient peut subir des conséquences non voulues. Il peut devenir très excité ou se mettre en colère sans raison.

Malheureusement, encore aujourd’hui, on ne peut pas déterminer les conséquences exactes de la musicothérapie. Également, des recherches sont en cours pour déterminer précisément le fonctionnement de la musicothérapie qui reste encore assez vague.

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